jeudi 11 octobre 2012

Varsovie et :) l'Euro de foot

Dresden-Warsaw: about 8 hours, if you consider you're gonna loose yourself in Berlin like I did. Like for most of my trips, I feel like I actually live in transportations, which has the benefice of the satisfaction you got once you are finally there. The train looks like any ex-USSR train, and I find myself sitless, in the corridors, trying to talk to people. And although we barely crossed the border, every single Polish guy I meet doesn't, or couldn't speack German. English, English and English. I find it really surprising, like there was a kind of repulsion towards German language there.

Anyway, once the train stopped in Warsaw, I step off and I don't have to wait too long to find my friend. It is incredibly much easier to manage your visit in an unknown city, specialy big, when you hang around with a nativ. And particurlarly when the currency is not euro. They take me to my future home, a summer house, not too far away from their home. This type of residence is very common in east Europe, I guess because winters are really tough, and summer really warm, and thus differents needs.

Then what do you do? You visit the city, and you insist on the really borring stuff like museums, while you still have the will for it, before hanging around and do normal stuff like normal people.

   One of the thing you quickly notice: Polish people are proud, especially when it comes to great caracters of history. Don't tell anyone that Marie Curie, ou Maria Sklodowska there, or Frédérick Chopin, ou Fryderyk chopin there, are French: otherwise they will take it very badly ( I tried, in the name of French humor). You got all over the city, streets, places, parks, museums, which bear these names. Museums which are indeed really well done. Then you have everything inherited from the USSR, and here I am thinking of the Palace of Culture and Science, highest tower in Poland, offered by Staline. And finally you got the old town, the castle, where it's nice to look around.

   Still, it's the Euro championship in Warsaw. With a huge fan zone just in the middle of the city, some ads everywhere, and Polish people looking at you like a real tourist (I don't really fit the profile of Polish either). Game Spain-France coming up in the everning, we all converge toward the zone, and I gotta admit, outnumbered by Spanish fans. We loose, fine, and then we go drinking vodka shooters. 25cents the shooter there, whereas you can make it 3€ anywhere in France or Germany. I totally go for it. People are used to drink some cola along with the shooters, in order to protect your larinx, I have been told, and when you want to look tough you don't take cola. We will end up later watching a show with sound and lights upon water, telling the story of Europe. It was beautiful.

   The last day, I am awaken by the father of my friend, who takes care of the garden in the summer house. We have been chatting a lot together, he happened to work in France and in Germany a long time ago. Then he takes me outisde, catch a bottle from a trap door in the ground, and we drink some shooters. 10am, after I just woke up with an hangover, tutto bene ;) Makes me think I can't wait to come back here!!!




And here I get off my Porsch to play piano

Chopin Park

That's what Europe is all about

Watching the game in the fan zone, with the Palace behind

Really was a nice time, ty Magda :)

mercredi 13 juin 2012

Hamburg - port de débauche


Habe ich schon gesagt, dass ich nach Dresden gegangen bin, zu studieren?? Nein. Jedoch haben wir eine Studienreise nach Hamburg gemacht. Es gab einige Baustellen zu besuchen, auf dem Weg zu Hamburg. Ebenso passiert es als in Frankreich. Erste kriegt man eine langweilige Rede, vor dem Büffet, damit die Leute hören, und sich voll nicht stopfen. Dann begeben wir uns zum Eingang von der Baustelle, um Baugerüst, Beton und Bewehrung zu sehen. Am Ende, ist man ziemlich zufrieden, in den Bus zu steigen.
Description d’une visite de chantier : on entend « ouha », « ohh » et « ahh » quand on est sur le chantier, parce c’est impressionnant, complexe et que l’on n’y comprend rien. Lors de la conférence on entend surtout « ZZZZzzzzz…. » et on voit  -_-  parce que c’est souvent long et qu’il y a plein d’informations inutiles (par exemple les chiffres de l’entreprise). Enfin pendant le buffet et les questions au conférencier c’est plutôt « scrunch scrunch » et « glou glou ».

Hambourg : que dire ? Cette ville m’a fait immédiatement penser à la chanson « dans le port d’Amsterdam » de Jacques Brel. C’est une ville portuaire importante, on y boit de la bière et on y trouve des putes. La chanson aurait pu être écrite pour cette ville. Mais on ne va s’arrêter à cette description primaire. On arrive, le car se fraie un chemin dans les rues étroites d’Amsterdam, et nous dépose devant un hôtel rénové et très moderne. La déco originale à moitié rock et jeune, le buffet pour le petit-déj, et les capotes dans la salle de bain, on a adoré. Quelques bières et chips, puis on va se prendre une pizza dans un resto au coin de la rue. La place est très sympa, baby foot au sous-sol, on y a aussi rencontré des compagnons charpentiers à qui on a offert une bière et qui nous ont raconté leur mode de vie un peu alternatif. On va ensuite trainer dans le quartier chaud, dans tous les sens du terme. 

La rue « Grosse Freiheit » abrite autant des bars, boîtes de strip-tease, boîtes de nuit, clubs et maisons closes. L’aspect de la ville qui m’a le plus interloqué est celui du tourisme sexuel, peut être parce qu’il est totalement absent en France. Il y a même une rue interdite à la gente féminine, avec des femmes de petite vertu qui interpellent les clients de derrière les vitrines. On a passé une soirée au port, à boire des bières et à papoter, et l’autre à sortir dans toutes les boîtes possibles de la rue Grosse Freiheit ! Rentrés à 6h du matin, on reprend le car à 8h30 pour 2 visites de chantiers supplémentaires, et 7h de cars… je ne vous raconte pas l’état dans lequel on a passé la journée^^

"Je sens une risée, on va lever l'ancre!"

Herbetstrasse, für Frauen verboten

Photo de légende, Beatles Platz près de Grosse Freiheit Strasse

La coloque de Cachan, présente sur le terrain




mardi 12 juin 2012

Football en Allemagne O_o


Hier betrachtet man Fußball als eine Einrichtung, eine Religion. Ich habe Stunden und Stunden in Bars verbracht, und die Inbrunst, dass ich dort gefunden habe, übertrifft was ich in Frankreich schon gesehen hatte. Ich kennte nur Bayern, von Ribery. In Deutschland entweder magst du gesamt die Bayern, oder  hasst du es. Dortmund ist sehr berühmt, die beste Mannschaft in Deutschland, und jedes Match gegen Der Bayern ist ein sehr wichtiges Ereignis.

1ère image : Soir de match, on se dirige tout naturellement vers la Neustadt, quelques bières avec soit, pour l’économie. Les bars y pullulent, et sont tous équipé de grands écrans. Institution du foot oblige. On se presse pour trouver un endroit où se nicher en attendant le coup d’envoi, qui correspond aussi au moment où le bar est plein à 120%. Un but, des cris, des bras qui se lèvent, les bières se renversent et on commente l’action. A la mi-temps, tout le monde sort s’aérer, sans craindre de perdre sa place qu’on est allé prendre une heure avant le match.

2ème image : Journée ensoleillée, hors période examens, on se rend à Grossen Garten pour jouer au foot. Le Park est parsemé d’espaces clos par des arbres, qui apportent une certaine intimité. Lorsque l’on occupe une de ces pelouses, on se sent tranquille, seul au monde, presque chez soit.  Au fur et à mesure du jeu, des joueurs viennent s’ajouter, formant des équipes un peu hétéroclites, très conviviale. Au besoin on peu trouver de quoi manger et de la bière fraiche au centre du parc...

3ème image: Samedi soir, match de l'Euro Allemagne-Portugal à 20h45. Je découvre à partir de 18h le Strassenbahn en direction de la Neustadt rempli de supporters, qui se dirigent en masse vers les Public Viewings, dont celle au bord de l'Elbe. L'ambiance est folle. Les bars sont encore plus pris d’assaut que d'habitude. Des fumigènes et des éclats pendant tout le match, notamment lors du but de l'Allemagne. Deux allemand sur trois croisés dans la rue portent un maillot, un drapeau, ou encore du maquillage de supporter. 

Euro 2012 en Pologne/Ukraine incontournable ici!!
Ecrans géants partout, même au bord de l'Elbe dans un cadre magnifique



En bon franchouillards, on tente de mettre de l'ambiance pour nos matchs

Séance de maquillage avant de se taper l'affiche sur le campus 

Italie --> épisode 2

Normalerweise, gibt es immer Ort, Landschäfte, Leute und Nahrung, die mehr anziehend als anderen sind. Die Aussprache ist auch ganz wichtig. Hier gibt es einen Beispiel: man sagt auf Französisch „Cendrillon“, auf Englisch „Cinderella“, auf Italienisch  „Cenerentola“, und alle klingen sehr schön! Aber auf Deutsch: „ASCHENPUTTEL!!“. Denn muss ich es zugeben, ich liebe alles über Italien (ausnahmsweise Italienisch Fußball, das hasse ich, keine Ursache 2006 Weltmeisterschaft), das Klima und eine Frau auch B-)
Dann ist es kein Überraschung, dass ich noch einmal nach Italien gegangen bin…


Eh oui, une semaine avec le jeudi de l’ascension, pas de cours le vendredi ni le samedi et ni le mercredi (ou presque pas J ), on en profite !
8h départ de Dresden, avec changement à Leipzig, puis changement à Nürnberg, puis enfin à München. Ayant déjà pas mal voyagé, j’ai bien évidemment suivi la règle d’or : voyager léger ! 12 heures de voyages avec 4 changements de train, ca engage plutôt à éviter la grosse valise, pleine d’affaires inutiles. Je profite de l’arrêt à München pour rencontrer une amie, Eva, qui est originaire de Bayern. Grosse frayeur en passant les cols, en Autriche, car le train est bloqué par la neige ! La frayeur est due au fait qu’il puisse faire plus froid à Trento qu’à Dresden ensoleillé que je « viens » de quitter… Frayeur bien superflue, car en descendant du train (agréable air de déjà-vu), je retrouve -1 la chaleur 2-le soleil -3 ma chérie.

 A partir de là commence une semaine de rêve, car cet endroit et ces gens n’ayant aucun liaison avec Dresden, cela fait une coupure totale avec la vie quotidienne. Que ce soit les moments de gastronomie au resto ou chez les amis, les balades au soleil, ou les révisions à deux pour ses examens (mmm), c’est du ravissement et du bonheur. Dernier évènement de la semaine, un repas en tête à tête dans un des meilleurs restaurants du coin. L’aventure commence à 19h, on me dit:
-« you had better be ready at 9, otherwise we’ll be late »
Bien sûr prêt à 21h, j’attendais toujours devant la porte de la salle de bain, mais le résultat en valait vraiment  la peine. Un peu de stresse pour le retard, et parce qu’elle conduit, mais voilà qu’on arrive à destination une demi-heure plus tard, dans un parking rempli de Ferrari et Lamborghini. Je la regarde, elle me regarde, et me demande « where can I park ?? ». Et je continu à la regarder, médusé, se garer derrière une Ferrari, en pensant très fort au conseil de mon père :
-« pour se garer, toucher légèrement la voiture devant pour profiter au max de l'espace disponible »
Une soirée délicieuse pour résumer, qui me fait alors vraiment regretter une nouvelle fois de rentrer à Dresde.

C bô l'Italie

Petit brunch sur la montagne

Résultat avant le dîner, oui ca en valait la peine <3

jeudi 3 mai 2012

Back in France - à deux!!


Was habe ich schon über Reisen gesagt, wenn man ist in Erasmus? Man muss aus unser – man kann frei Zeit sagen- Vorteil ziehen. Noch einmal wollte ich meine Freundin Fleur, die ist in Italien, treffen, und nach Frankreich gehen. Wir haben drei Tage in Paris, und drei in Nantes geplant, bei meinen Eltern.
  Premier retour en France depuis mon arrivée, j’ai essayé de le soigner ! Et effectivement, j’ai appris, qu’en train ou en avion, c’est autant le bordel, aussi long et cher. Lever 4H pour prendre le car direction Berlin (hum, un air de déjà-vu ca). Deux heures d’attente à l’aéroport, l’avion décolle pour Orly, d’où je mets approximativement 45min pour retourner dans le centre de Paris pour retrouver ma dulcine. Cela fait tout de même 8H de voyage tout compris, soit pareil que pour le train sans les files d’attentes debout, les changements, et surtout les bagages à transporter. Pas tellement gagnant.
  A partir de là, trois jours d’idylle, dans un Paris pas vraiment surpeuplé, où le temps alterne entre grosse pluie (voir « Minuit à Paris », mon sentiment était similaire), et soleil de plomb. Dans le premier cas, visite de Paris partielle, avec Montmartre,les Tuileries et le musée du Louvres. Dans le second cas, balade à deux sur un vélib sur les quais de Paris (mmm..), l’avenue des Champs Elysées, les Grands Magasins et enfin le musée d’Orsay. Tous simplement heureux, on en a profité pour faire le plein de macarons Ladurée/Pierre Hermé, pâtisserie rendue célèbre à l’étranger par la série américaine « Gossip Girl ».
  Suite du voyage à Nantes, on prend le TGV, ce qui me change considérablement des trains allemands, qui, il faut dire ce qui est, sont lents. On arrive, présentation de Fleur aux parents (épreuve passée brillamment), j’en profite pendant le séjour pour obliger tout le monde à parler anglais. Petit moment particulier, on avait de nouveau toute la famille réunie, ce qui arrive de plus en plus rarement.
  Retour à Paris avant de s’envoler, je croise ici aussi quelques bon amis, et enfin les adieux avec la belle.  On se reverra en Italie un mois plus tard, mais déjà elle me manque…
Victoire de Samothrace au Louvres



Vite, profiter du soleil pour la photo!

Balade en vélib =)

dimanche 15 avril 2012

Jogging à Dresde



Je dois vous avouer que le premier CD que j’ai reçu était l’album de Claude francois, « Ses plus grands succès », et que tout petit, j’en étais fan. L’idée de ressembler à mon idole une heure par semaine m’a donné la volonté de perpétuer ce rituel, que ce soit à Nantes, La Baule, Paris ou bien... Dresden.  Et effectivement les bords de l’Elbe se prêtent parfaitement à l’exercice. Vous comprendrez pourquoi en voyant les photos.

Dimanche 16h, en chaussons dans ma piaule, je me demande ce j’ai fait de ma journée. Je me retourne et je vois écrit « RIEN » sur le mur… Les appels simultanés du soleil radieux à travers la fenêtre, des filles qui se prélassent sur les pelouses et de mes muscles qui pendouillent par inaction, m’exhortent à me bouger. Baskets « Asics » (pour les initiés^^), lentilles, j’active le GPS sur mon Iphone et c’est parti! Je conçois chaque jogging comme un défi lancé à moi-même. Je me dois de faire au moins aussi bien que d’habitude, et pour cela je prends plaisir à me défoncer physiquement. L'idéal pour ça, c'est qu'il y ait d'autres personnes à courir, cela motive. Malheureusement, les gens ici sont très vélo, et moins course à pied. Qu'à cela ne tienne.

 Cette fois-ci, j’ai fait 15km en 1h10, ce qui donne ça :

Avant d'arriver sur les berges, le château de Dresde 

Faîtes abstraction de la cabine^^

On a fait la course et j'ai gagné ;)

un barbec', de la tise et c'est parti..

Décor de rêve, il faut avouer


j'ai dû monter sur le pont pour la prendre celle-là, alors...

Spot le plus romantique de Dresde :$

Du haut des remparts

Au retour, l'opéra de Dresde


lundi 9 avril 2012

Weekend de Pâques


„Frohe Ostern“, wie man kann in Deutschland sagen. Daran hatte ich nicht gedacht, aber hier gibt es zwei Feiertage, Freitag und Montag. Dazu glaubte ich, dass ich noch im Praktikum sein würde. Aber ich hatte es schon beendet, um die Vorlesung an die Universität zu besuchen. Dann habe ich nichts, wirklich nichts zu tun, weil die anderen Leute weg waren. 
Pour résumer, je me retrouve un weekend de Pâques de 4 jours entiers tout seul à Dresde, alors qu’il fait aux alentours de 0° dehors, le tout sans chocolat. Hum, ça sent le weekend bien morose. 
Vendredi soir, petit dîné chez un ami qui partait le lendemain, avec trois allemands, un français et deux hongroises. J’avais pris l’initiative de l’apéro français, avec gâteaux apéros, saucisson, et surtout un bon vin rouge. Une bouteille ramenée d’Italie dont la qualité contraste profondément avec ce que l'on trouve dans les supermarchés allemands.Le reste du repas était délicieux, un plat de légumes un peu épicé fait par les filles. 
Samedi soir,comble de la chance, je trouve même un groupe pour sortir. Trois heures et une bouteille de mauvais bourbon de 75cl à deux plus tard, on part en boîte. (Ne me demandez ni le nom, ni la localisation...). Mais je me souviens quand même avoir joué au billard (1er étage de la boite) avec des inconnus, sans payer ni les parties, ni les boissons. Et aussi avoir dégagé des gens à coups de coudes pour danser avec une fille, dont le mec est arrivé 30sec plus tard avec deux verres. Et aussi avoir fait la fermeture de la boite en criant « ouuuuuuuuuuuuuuuh !! ». Et aussi avoir discuté en allemand/anglais avec des inconnues dehors pour trouver un after. Et enfin avoir attendu 10min un tram qui ne circule plus la nuit, avant de m'en rendre compte, et 15min le bon tram…Normal.
Spéciale dédicace à mon italienne préférée!




mercredi 4 avril 2012

Journée typique au boulot


6h45: Ich stehe auf. Eigentlich nicht zu schwierig, weil die Sonne sich schon durch den Fernster sehen lässt, selbst wenn es früh ist. Dazu war die letzte mal, dass ich wie früh aufstand bin, für meinen Sommer Praktikum in Saint Nazaire. Ich musste auf der Baustelle um 7h30 sein, fünf Tage pro Woche…
Ensuite 15 min pour me rendre à la gare, et je n'ai que peu de marge. En effet, en Allemagne il faut savoir que:
-les trains, Straßen-Bahn (tram), et S-Bahn sont toujours à l'heure (on n'évoquera pas le RER B à Paris)
-les gens traversent sur les passages piétons, mais encore plus incroyable, attendent que le petit bonhomme passe au vert (même s'il n'y a absolument aucune voiture, ils sont fous)
-enfin je passe devant une école maternelle, et je dois attendre que le monsieur qui s'occupe de la circulation m'autorise à passer
Dans le S-Bahn qui m'emmène au boulot, on se fait contrôler à chaque trajet, et pourtant je n'ai jamais vu quelqu'un sans carte de transport (eh oui, ils sont bizarres ici)
Bref, arrivé dans l'entreprise, poignée de main à tout le monde, je me plante devant l'ordinateur, et c'est parti pour 7h d'Auto CAD. Quand on sait que ce logiciel est impossible en français, alors imaginez la version allemande. On peut dire que j'ai passé pas mal de temps à cliquer au pif.
11h30: courte pause déjeuner, où l'on se rend dans une cantine pas très loin. Le rituel est sacré: on prend plateau et couverts (pas de verre ici, car l'eau est payante), on se penche pour observer les différents plats, on se sert, puis on décharge le plateau sur la table avant de le poser contre le mur. Gain de place non négligeable. Suite du rituel, on mange le plat avant l'entrée... Gain d'énergie n'excuse cependant pas tout, quelle hérésie! De retour au bureau, on dit "Mahlzeit" à tout le monde, ce qui équivaut à un "bon appétit", mais après le repas.
Je rappelle un peu ce que je fais. Je travaille avec un Docteur Ingénieur, et l'aide sur des projets d'une centaine de milliers d'euros environ. On part de la problématique, puis on passe par le chiffrage des solutions, et enfin le dossier final à remettre au maître d'ouvrage. Je travaille en amont, et après son analyse, on approfondit ensemble.
4h30: on arrête tout projet en cours et on quitte le bureau pour attraper le S-Bahn, car sinon on est bon pour 30 min d'attente.
Le retour chez moi se fait en passant chez Lidl, j'évite de prendre du pain(pas terrible ici), et je prends des produits frais, dont des légumes souvent mauvais, mais indispensables. 50 m plus loin, 10 étages plus haut, dans 11 m2, je me retrouve "chez moi". D'où le besoin impériale de sortir le soir^^
point vert: chez moi
point rouge: lieu de travail



mardi 27 mars 2012

Aperçu de la Dolce Vita...

Es ist viel leichter zu reisen,  wenn du im Ausland bist, weil du kein Gewohnheit schon hast, und man fühlt freier. Nach Berlin, wollte ich die Atmosphäre andern, und dafür war Italia ganz perfekt. Dazu, könnte ich wieder Fleur sehen, und das war immerhin der wichtigste  Grund. Natürlich, mussten wir Schwierigkeiten überwinden: das ist eine lang Reise (zehn Stunden), nicht freie, ich hatte eine Praktikum in Dresden, und sie hatte Arbeit In Trento… Aber "Wer will, der kann" sagt man in Deutschland. Dann bin ich weg gegangen.
Forcément, lorsque l'on a vécu la vague de froid à Dresde, et que l'on arrive en Italie mi-mars, où tout le monde se balade en T-shirt, lunettes de soleil, et glace à la main, il y a de quoi être un peu déboussolé. Je passe sur le voyage, avec des changements de train en pleine nuit, une vitesse approchant celle du TER en France, et des contrôleurs qui vérifient toutes les heures notre billet ... Bref, en arrivant à Trente et en descendant du train, m'accueillent simultanément le soleil, un tsunami de chaleur, et une jolie italienne. Bon, qu'on ne me réveille pas, je vous en supplie. Suite du programme, visite rapide de Trente, très jolie ville, encastrée au milieu des montagnes, puis direction le restaurant de son père, qui se situe près d'un village, au milieu des vignes. Je ne trouve que peu de mots pour m'exprimer, mais ces quelques jours dans cet endroit magique ont été fabuleux. Courir au milieu des vignes, grimper sur plusieurs centaines de mètres pour obtenir une vu imprenable de la vallée, se rendre au bord d'un lac dans la montagne... le tout concocté avec 25°C et un ciel bleu turquoise B-) Et bien évidemment, habiter dans un restaurant italien quand on aime manger, c’est terrible. 
Le retour à la réalité, lui, est d’autant plus dur que le séjour était plaisant. On rappelle 12H de train, deux changements à minuit et à 6H, j’arrive valise en main et sous les paupières à 7h20 à la gare de Dresde. Et oh la chance, juste à temps pour prendre les RER jusqu’à la boite où je travaille^^ La face enfarinée, je retrouve mon boss pour lui expliquer, que revenant avec un sac de voyage, dont deux bouteilles d’excellent vin italien, et avec deux jours d’absence, j’avais été en fait « terriblement malade »…
Le séjour en quelques photos:
Petit jogging tranquille au milieu
des vignes italiennes

Après 1h de marche, petite récompense

Excursion au lac

Best Ice-cream-fruits ever!!

vendredi 23 mars 2012

Une journée à Görlitz

Seit Tage arbeiteten wir, mein Kollege Dr.Bürger und ich, über die Hochwasserschutz von ein Gebaüde in Ostritz, nicht weit weg von Görlitz. Es handelt sich um ein einem Stormerzeuger, bei Flusskatastrophe. Wann wir die ganze Möglichkeite betrachtet hatten, musste man die Kosten von jedes Lösung bestimmen. Dannach konnte man wählen. Die beste Lösung ist das Gebaüde zu erhöhen, auf Betonfundamente. Der folgende Schritt war dort zu gehen, um die Gesamtsituation zu betrachten.
Nous y voilà, enfin moins de temps à passer devant l'écran dans un bureau, et plus de temps sur le terrain. Le "supplément d'information" à recueillir sur un site, est du genre à nous amener à passer la journée dehors, à discuter du weekend, de la famille et du match du Bayern. On prend la route, en mode road trip avec mon collègue, 65 ans, une voiture dont l'autoradio ne peut lire que des cassettes et une heure de route au moins... Tout de suite ça refroidit un peu, mais je garde le sourire. D'ailleurs, il fait beau, c'est un signe. Une heure et des ronflements plus tard, on y est.
On a là une petite ville, 50000 habitants, mais qui semble figée depuis, vraiment longtemps. En effet, au fur et mesure qu'on se rapproche du centre-ville, on est de plus en plus frappé par l'aspect neuf des bâtisses, dont l'architecture nous rappelle cependant la renaissance. Il semble que rien ne l'ait touchée, au cours de ces dernières centaines d'années en tout cas. Mon guide m'apprend une chose étonnante: la ville est scindée en 2, par le fleuve, qui correspond aussi à la frontière polonaise o_O curieux tout de même, mais l'explication vient rapidement. Après la seconde guerre mondiale, les polonais ont exigé les territoires à l'est du fleuve. On prend tout de même le temps avant d'aller au rendez vous, de passer "en Pologne" et de déjeuner à l'aplomb de l'église, au niveau du fleuve. C'est magnifique.
On se rend ensuite sur le site, adjacent à une école maternelle. Je les plains d'avance, car ayant déterminé les besoins du chantiers, je sais qu'on y trouvera la bétonneuse, la grue, les 8x4... Et alors que mes collègues discutent du chantier (ou pas, de toute façon je ne comprend rien), je me mets à observer les enfants jouer. Ainsi je reconnais le un-deux-trois-soleil, et le cache-cache. Et dans ce dernier, le fait que le loup commence à compter doucement, avant d'accélérer pour finir par manquer des nombres. Et je reconnais là dans l'innocence et la spontanéité de ces bambins allemands, le même esprit que chez les petits français.
Le rapprochement des nations européennes n'est pas une erreur, on partage une même culture, nous sommes destinés à cohabiter, à vivre ensemble. Et le reste suivra. Ce sera long, difficile, mais c'est inéluctable. Et je suis très heureux d'y contribuer, car ce n'est pas en élaborant des lois que les choses vont changer, mais bien en voyageant, en vivant à l'étranger.
Alors que je suis en pleine réflexion, un gamin s’approche et me pose une question, étonnamment incompréhensible:
-euuuh... Il y a encore une marge de progression.

lundi 12 mars 2012

Weekend à Berlin

4H25: der Wecker schrillt. Ich denke: später bitte... Und tatsächlich verschlafe ich, bis 5h20. Es ist nicht, als ob ich einem Bus um 4h45 nehmen müsste. Obwohl war das so. Katastrophe! Ich habe einen Termin mit einer Freundin in Berlin, aber es gibt telefonisch keine Möglichkeit einander kontaktieren. Dazu kann ich nicht es verpassen, weil ich sie nicht seit 3 Jahren gesehen hatte. In kurzer Zeit schaue ich den Zugplan, und dann nehme ich den ersten Zug zu Berlin, gerade zur rechten Zeit zu kommen. Ouf.

8h16, gare centrale de Berlin, bâtiment immense qui me donne un avant gout de l’architecture de la ville. Je rejoins mes amis à l’auberge, je dépose mon sac et c’est parti. On commence par non pas un mais deux muséums, Bode et Pergamon Museum, histoire de se donner une excuse pour se poser ensuite 2 heures sans rien faire. Les musées sont chers, (4€ au moins pour les étudiants), les écriteaux en allemand (soupir), mais le vestiaire est gratuit et on a eu droit au garde du corps qui nous a suivi de début à la fin ^^ Dans le premier principalement de l’art religieux, dans le second sur la civilisation assyrienne. Beaucoup pensé à ma cousine qui s’amuse dans ses études à déchiffrer ces suites de clous et bâtonnets. Bref, suite du programme on se pose porte de Brandebourg, puis balade jusqu’au Reichstag, Potsdamer Platz et enfin le très célèbre Check point Charlie.
Le lendemain, on attaque par un looongue balade au Shlosspark Charlottenburg, qualifié par mon amie de mini Versailles. Si on arrive encore à tenir debout, c’est malheureusement pour le musée de peinture Gemalde Galerie pour des peinture du XIIIème au XVIème, peu d’artistes allemands.
Je lâche ensuite mes amis qui rentrent en Pologne pour me précipiter dans un pub irlandais, où j’assiste à l’agonie de l’équipe de France. Et malgré la ferveur d’une trentaine de français, dans cette contrée étrangère unis par un même espoir et par de la bière, c’est la défaite.
Un peu désappointé en rentrant, je pense tout de même à la semaine prochaine: 3 jours en Italie. Et je souris…
Voici mon weekend en quelques images: 

Musée assyrien: un exemple d'aménagement de sa cuisine o_O



Quelqu'un qui s'ennuyait plus que moi au musée
Check point Charlie; un panneau qu'il fallait mieux respecter à l'époque
Je me suis même fait des copains

mardi 28 février 2012

Rebondissement

Ich werde nie es wieder holen: die Organisation ist der Schlüssel zum Erfolg von einem Reise! Ich werde noch einmal nicht von einer dramatischen Geschichte erzählen. Ich kann ihnen sagen, dass ich einen schwierigen Tag hatte. Ich konnte nicht die Hotel und die Kaution bezahlen, und ich konnte kein Geld von meiner Bank bekommen. I hatte nicht Internet und keine Handy… Eine Entsetzlichkeit.
Diesen Abend, gehe ich raus, bei einem Freund. Er muss der folgende Tag nach Paris zu gehen, ihre Freundin einzuholen. Dort treffe ich Erasmus Studenten,  und eine Italienische, Fleur. Nach einige unbeholfen Wörter auf Deutsch, fangen wir an in Englisch zu sprechen, was die Unterhaltung sehr leichter gemacht hat. Es war die erste mal, dass ich die Fühlung hatte, dass ich ein normal Konversation habe könnte.
Und dann haben wir entsheiden, der folgende Tag zu treffen.
I must say, that was the first real glimmer of hope since I arrived. I was thinking about her, and the world became softer and more beautiful. Then we have been dating the whole week, and I was discovering again the city. It was a whole new experience than the one I had back then. This place, which had been keeping pushing me away, finally let me in. You know that feeling, when you arrive somewhere you are going to live for some time, and you feel happy and home? Well, I didn’t feel that at all. Until then. It’s so important to feel you belong somewhere, it utterly changed my opinion about the city.
Cette fille m’a laissé une impression très forte je crois, elle était exactement ce dont j’avais besoin: drôle, mignonne et pleine d’enthousiasme. D’autant plus que cela coincidait avec l’arrivée d’un ami allemand de Paris. Ont suivi des soirées erasmus très sympathiques…

samedi 18 février 2012

Sortons un peu

Was macht man, wenn du bist allein, in ein hotel weit weg von den Stadt, and wenn deine einzige Kontakte sind zu den Leute von den Firma, die liegt auch weit weg von den Stadt...? Das ist doch kinderleicht! Man kann im Bar gehen, um Leute zu treffen, oder an eines Sportereignis teilnehmen, oder...? In Wirklichkeit, ist es nicht zu leicht, besonders wenn du sprichst schlecht Deutsch. On va simplement dire que la barrière de la langue se révèle particulièrement importante. Il est évident qu'avec un minimum de vocabulaire, on arrive à se comprendre. Cependant, la conversation ne mène jamais loin, et je trouve assez désagréable de parler de l'allemand "petit nègre" (pardonnez moi l'expression) en permanence.
J'ai tout de même pris contact avec l'amie d'une amie, qui se trouve être à Dresden depuis un semestre en erasmus. Voilà un concept, qui depuis l'Auberge espagnol fait pas mal rêver ^^. On me propose un dîner le lendemain, et je supporte donc sans mal les 2H d'aller retour, pour un premier contact avec des étudiants "locaux". Dans le Studentenwerk, se trouvent des appartements, de 3 à 4 personnes, avec une cuisine et deux salles de bain en commun. J'arrive, armé d'une bouteille de vin et d'un paquet de Pringles, et je me demande: "on va parler allemand?", et repasse en vitesse les phrases à placer lors d'une présentation, genre ce qu'on doit faire cinquante fois chaque année en cours d'allemand LV2 - en rigolant bien soi dit en passant. Toc toc, on ouvre, et je reconnais immédiatement mon interlocutrice inconnue (merci FB). Ambiance posée, on fait la cuisine en attendant que tout le monde arrive. On y trouve du français, de l'espagnol (ou catalan, la nuance est de taille), et du finlandais, et des accents bien différents. Effectivement ça parle allemand, mais très vite on me rassure: on parle de l'erasmus Deutsch, qui ne prend pas en compte les déclinaisons. Ca c'est intéressant. Je tente tout de même de placer quelques phrases en anglais, mais personne ne suit. Bon, j'aurais essayé. Forcément, en général, le nouveau intrigue, et on s'intéresse à lui--> 2-3 soirées plus tard,je confirme, je me sens parfaitement capable de détailler mon parcours en allemand :) Tout le monde est vraiment sympa, ils me laissent même finir mes phrases, ce qui, considérant le temps nécessaire pour retrouver mes mots, prend un certains temps.
Je découvre un peu plus tard les bars de la Neustadt, qui se trouve être en fin de compte, un lieu réputé pour sortir le soir. D'autant plus, qu'à la sortie d'une soirée erasmus (sympa, mais un peu trop beaucoup d'italiens), 2h du matin, j'étais bien content d'y trouver des kebabs à 3€...
Histoire de me rapprocher de ce genre d'ambiance, j'ai donc quitté mon hôtel de campagne profonde où je suis le seul client, pour la résidence étudiante Wundstrasse. Chambre de 11m2, 3 colocataires, et 50 appartements similaires dans l'immeuble: je ne m'inquiète pas, ça va envoyer du lourd.

mercredi 15 février 2012

Excursion à Dresde

Wie du kannst dich erinnern, schon war meine erste mal in Dresden nicht ganz positiv. Zwar hatte ich mich sogar gefragt, ob ich in diese Stadt halten würde. Aber danach wurde ich mich über das Ausmass meines Fehlers, nämlich hatte ich im Bahnhof geirrt... Dans la panique, j'étais descendu à la mauvaise gare, et j'avais atterri à la Neustadt (la nouvelle ville), ce qui d'après ce que j'ai pu constater, se rapproche plus de la banlieue de Dresden Altstadt, l'ancienne ville. No comment.
Dans le S bahnzug, train de banlieue, je découvre lors de la traversée de l'Elbe, par la fenêtre, la splendeur de la ville. Un controleur arrive, m'empêchant de passer pour un bon touriste, et je rengaine l'iphone, déçu. Je ne le resterai pas. A l'arrivée, je note grand magasins, Macdo, Subway, Starbucks, et de multiples magasins où règne une activité débordante. Il fait beau, presque pas trop froid, et j'ai retrouvé mes lieux repères. Niquel. J'en profite pour me balader un peu, les pieds dans le neige, le bonnet Bugs Bunny, et un sourire béat. Comme ça, je ne sais pas si les gens me regardent bizarrement pour le bonnet ou mon air niais. La traversée jusqu'au fleuve est relativement courte, et je compare le centre ville à celui de Nantes, et à la réflexion, on a aussi un nombre d'habitants similaire; quelle horreur. J'ai tout fait pour me faire muter ailleurs qu'à Nantes après la prépa, et voilà qu'après avoir traversé l'Europe (ou presque :) ), je me retrouve dans la même ville, et pire, version Allemagne de l'est! Bon, je suis quand même en Erasmus, et le campus a l'air assez conséquent, je ne m'en fait donc pas tellement. On ne s’ennuiera pas.
Je regarde l'heure, et déjà 20h. N'oublions pas les 45min de transport, qui me rappellent de vite trouver un appart en ville. Ni les affiches, qui me rappellent de vite apprendre à bien parler allemand. Ni les orteils et doigts glacés, qui me rappellent de vite faire du shopping.Hum, il y a du boulot.
Centre ville sou la neige
Gare principale (c'est la bonne)

lundi 13 février 2012

Die Leben im Büro

Bei der Vorstellung, versuchen die Leute einige französische Worte zu sagen, und ich schüttel Hände mit einem Lächeln. Schon finde ich sie freundlich. Es geht gut, solange bis sagen sie über einige Worte. Mais paré de mon sourire-qui-veut-dire-je-n'ai-rien-compris, et d'un hochement tête en rythme avec le discours de l'interlocuteur, je passe chaque épreuve brillamment. Petite parenthèse, ils n'ont pas l'air de savoir s'habiller, même au boulot. Les T-shirt et vans le prouvent.Bref.
Le tour de l'entreprise terminé, je reviens à mon bureau et fais le point: moins d'une trentaine de personnes, dont 7 ou 8 femmes, des locaux en bon état et garni de matériel de pointe (hélas point de plieuse, comme j'en ferai amèrement l'expérience), 2 bureaux par pièce et apparemment une bonne ambiance. C'est une sorte de bureau d'étude, qui gère aussi les suivi de chantier.
Un moment de solitude, et très vite un ingénieur, Mathias, passe la tête par la porte et me sort un: "Komm hier". Physiquement, il est du genre bon vivant, avec une bobine qui attire tout de suite la sympathie. Dans son bureau, partagé avec 2 femmes, il me montre le plan d'un bâtiment abritant une pompe, sous toutes les coupes possibles (Schnitt). Il commence, hélas, un discours incompréhensible qui s'interrompt 2 min plus tard devant mon air perplexe. Bzzzzzzz, une mouche vole. Armé d'un crayon et d'un papier, il m'explique le noeud du problème; dieu merci, la physique est universelle. On a une pompe qui agit en cas d'inondation, et la bâtiment doit être assez lourd pour ne pas se décoller du sol sous l'effet de la poussée d’Archimède (Auftrieb) car il occupe un volume important. Soulagement, je lui sors un sourire-qui-veut-dire-j'ai-tout-compris-et-je-suis-content, je manque de l'embrasser et retourne au bureau, les plans sous le bras. Douche froide 5 min plus tard, devant l'importance des calculs à faire. On retrouve notamment des poteaux muraux (Pfeiler) et des sortes de solives (Unterzug und Überzug), qui compliquent la tâche. Qu'à cela ne tienne, si je peux passer du temps sur une besogne compréhensible et sans parler allemand, j'achète.
Midi, un autre ingénieur arrive dans le bureau, me lance un: "komm zum Essen", et on se retrouve en moins de deux au self de l'aéroport. On marche sur un rythme rapide, on choisit un plat unique, et on mange frénétiquement comme si le temps de déjeuner était volé à celui du travail. Et effectivement, le "déjeuner" à peine terminé, nous voilà sur le chemin du retour. Pfff, j'aurai préféré une entreprise française rien que pour le culte de la pose déjeuner. Bref le reste de la journée se passe sans anicroche, et à 16h30 mon collègue de bureau m'annonce: "Mann geht weg". Je check l'heure sur ma montre,puis sur l'ordinateur, et n'y croyant pas, je lui demande de répéter. Il répète. Ensuite je check "weggehen" dans le dictionnaire. La bonne nouvelle du jour. Je finirai tous les jours à 16h30...                                              
mon bureau :)
Das Gebäude

jeudi 9 février 2012

...

Rien de tel après le chamboulement d'un déménagement, la confusion du voyage, et le désarroi à l'arrivée dans lieu inconnu qu'une situation stabilisée. La quiétude de la banlieue, le bruit sourd de la neige sur le toit, et le silence de l’hôtel accentuent cette impression de confort et de sérénité. Ce instant est généralement celui où, allongé sur son lit, on essaie de faire le point sur ce qui nous est arrivé. Cependant la fatigue et l'enchaînement trop rapide des pensées font croître chez moi un détachement vis-à-vis de ce qui pourrait désormais advenir. Et on dort...
Le réveil sonne, on est fatigué. Néanmoins, plusieurs remarques me viennent à l'esprit: le 1er jour au boulot est le plus important, j'ignore comment me rendre à mon stage, et je ne connaîs que trop bien l'opinion des allemands sur le sens de la ponctualité des français. Je me fais du mal, et je me sens frère de tous enfants de la France qui se lève tôt, et maintenant des enfants de l’Allemagne. A noter ce changement de mentalité.
Une fois dehors, je me permet d'envisager mon arrivé dans l'entreprise. Bien évidemment, je me concocte un monde imaginaire, où il serait bien entendu que, mon niveau de langue allemande laissant à désirer, on ferait des efforts pour me permettre de comprendre, et ainsi le dialogue serait inné et fluide. Cruelle désillusion! L'accent est bien incompréhensible, ainsi que me l'avait prédit une ami de München, je l'avais alors seulement pris pour une rivalité est-ouest.
La secrétaire m'ayant fait l'accueil suspend le flux jusqu'à là ininterrompu de paroles, attendant une réponse. Je rêve alors de lui sortir un joker. Comme au cas où, je vérifie mes poches. Zut, je lui demande:
-Können Sie wiederholen bitte?
Elle me répond "Deine Tasche" avec un geste descriptif, et je comprend:
-Posez votre sac on va finir de visiter les locaux...
Je ne vais pas vous permettre plus longtemps de vous délecter de mes mésaventures, sachez simplement qu'elles sont toutes du même registre. A la fin de la visite, on me permet de retourner à mon bureau. Tandis que je m'installe, mon nouveau collègue de bureau, qui parle de façon incompréhensible, me sors  un "Bonjourrr! Je parleu unn peu francais"...

lundi 6 février 2012

Arrivée à Dresden

On sait bien qu'un voyage ne débute jamais avec le départ, mais plutôt avec ses préparatifs. Cependant je ne m'attarderai pas là-dessus, car ils avaient été relativement concis...

C'est ainsi qu'après approximativement huit heures de voyage, le train s'arrête brièvement à la gare de Dresden Neustadt, me laissant d'ailleurs que peu de temps pour décharger mes bagages. Un quai vide, une sortie de la gare à la dérobée, pour finir devant un paysages d'usines genre post-URSS... Cette première sensation, je ne vous cache pas, s'est encrée profondément et a donné lieu au titre du Blog. D'autant plus que cela ne s'arrête pas là. Bien entendu, ce n'était que littéralement l'envers du décor. Me rendant de l'autre côté de la gare,du côté de l'entrée principale, je retrouve la civilisation: la clochette d'un tram, un groupe de personnes militant contre l'euro, un jeune qui fument assis sur ces bagages...ouf
Bon il me restait un endroit où me connecter à internet, cependant, point d'accès à internet nul part! Ni dans les café, ni dans les bars, ni dans les fast-foods... Le froid et les bagages n'améliorant pas les choses, je finis dans un cyber café, dans une rue sombre, tenu par un turque. Et là, c'est le drame. la recherche d'un hôtel pris plus de vingts minutes, au moyen d'une connexion internet pire que celle que j'avais à Paris dans une chambre de bonne, captant à moitié une borne wifi free ou sfr... L'information est capitale: je captais mieux un réseau sfr à 2 barres à Paris qu'à Dresden dans un cyber café. C'est le moment où l'on se pose la question de savoir ce que l'on fout dans cet endroit.
Peu importe, je ne suis pas du genre à m'arrêter en cours de route. En trois clics et un taxi plus tard, je me retrouve dans un hôtel à l'extérieur de la ville, d'une trentaine de chambres, type Bed&Breakfast, où je suis, je m'en rend compte pus tard, le seul client. Dans ma chambre, j'aperçois dans un formulaire destiné aux clients les mots internet et box: enfin, on va pouvoir souffler.
Gare de l'Est à Paris
Le passeport de ma nouvelle vie