mardi 27 mars 2012

Aperçu de la Dolce Vita...

Es ist viel leichter zu reisen,  wenn du im Ausland bist, weil du kein Gewohnheit schon hast, und man fühlt freier. Nach Berlin, wollte ich die Atmosphäre andern, und dafür war Italia ganz perfekt. Dazu, könnte ich wieder Fleur sehen, und das war immerhin der wichtigste  Grund. Natürlich, mussten wir Schwierigkeiten überwinden: das ist eine lang Reise (zehn Stunden), nicht freie, ich hatte eine Praktikum in Dresden, und sie hatte Arbeit In Trento… Aber "Wer will, der kann" sagt man in Deutschland. Dann bin ich weg gegangen.
Forcément, lorsque l'on a vécu la vague de froid à Dresde, et que l'on arrive en Italie mi-mars, où tout le monde se balade en T-shirt, lunettes de soleil, et glace à la main, il y a de quoi être un peu déboussolé. Je passe sur le voyage, avec des changements de train en pleine nuit, une vitesse approchant celle du TER en France, et des contrôleurs qui vérifient toutes les heures notre billet ... Bref, en arrivant à Trente et en descendant du train, m'accueillent simultanément le soleil, un tsunami de chaleur, et une jolie italienne. Bon, qu'on ne me réveille pas, je vous en supplie. Suite du programme, visite rapide de Trente, très jolie ville, encastrée au milieu des montagnes, puis direction le restaurant de son père, qui se situe près d'un village, au milieu des vignes. Je ne trouve que peu de mots pour m'exprimer, mais ces quelques jours dans cet endroit magique ont été fabuleux. Courir au milieu des vignes, grimper sur plusieurs centaines de mètres pour obtenir une vu imprenable de la vallée, se rendre au bord d'un lac dans la montagne... le tout concocté avec 25°C et un ciel bleu turquoise B-) Et bien évidemment, habiter dans un restaurant italien quand on aime manger, c’est terrible. 
Le retour à la réalité, lui, est d’autant plus dur que le séjour était plaisant. On rappelle 12H de train, deux changements à minuit et à 6H, j’arrive valise en main et sous les paupières à 7h20 à la gare de Dresde. Et oh la chance, juste à temps pour prendre les RER jusqu’à la boite où je travaille^^ La face enfarinée, je retrouve mon boss pour lui expliquer, que revenant avec un sac de voyage, dont deux bouteilles d’excellent vin italien, et avec deux jours d’absence, j’avais été en fait « terriblement malade »…
Le séjour en quelques photos:
Petit jogging tranquille au milieu
des vignes italiennes

Après 1h de marche, petite récompense

Excursion au lac

Best Ice-cream-fruits ever!!

vendredi 23 mars 2012

Une journée à Görlitz

Seit Tage arbeiteten wir, mein Kollege Dr.Bürger und ich, über die Hochwasserschutz von ein Gebaüde in Ostritz, nicht weit weg von Görlitz. Es handelt sich um ein einem Stormerzeuger, bei Flusskatastrophe. Wann wir die ganze Möglichkeite betrachtet hatten, musste man die Kosten von jedes Lösung bestimmen. Dannach konnte man wählen. Die beste Lösung ist das Gebaüde zu erhöhen, auf Betonfundamente. Der folgende Schritt war dort zu gehen, um die Gesamtsituation zu betrachten.
Nous y voilà, enfin moins de temps à passer devant l'écran dans un bureau, et plus de temps sur le terrain. Le "supplément d'information" à recueillir sur un site, est du genre à nous amener à passer la journée dehors, à discuter du weekend, de la famille et du match du Bayern. On prend la route, en mode road trip avec mon collègue, 65 ans, une voiture dont l'autoradio ne peut lire que des cassettes et une heure de route au moins... Tout de suite ça refroidit un peu, mais je garde le sourire. D'ailleurs, il fait beau, c'est un signe. Une heure et des ronflements plus tard, on y est.
On a là une petite ville, 50000 habitants, mais qui semble figée depuis, vraiment longtemps. En effet, au fur et mesure qu'on se rapproche du centre-ville, on est de plus en plus frappé par l'aspect neuf des bâtisses, dont l'architecture nous rappelle cependant la renaissance. Il semble que rien ne l'ait touchée, au cours de ces dernières centaines d'années en tout cas. Mon guide m'apprend une chose étonnante: la ville est scindée en 2, par le fleuve, qui correspond aussi à la frontière polonaise o_O curieux tout de même, mais l'explication vient rapidement. Après la seconde guerre mondiale, les polonais ont exigé les territoires à l'est du fleuve. On prend tout de même le temps avant d'aller au rendez vous, de passer "en Pologne" et de déjeuner à l'aplomb de l'église, au niveau du fleuve. C'est magnifique.
On se rend ensuite sur le site, adjacent à une école maternelle. Je les plains d'avance, car ayant déterminé les besoins du chantiers, je sais qu'on y trouvera la bétonneuse, la grue, les 8x4... Et alors que mes collègues discutent du chantier (ou pas, de toute façon je ne comprend rien), je me mets à observer les enfants jouer. Ainsi je reconnais le un-deux-trois-soleil, et le cache-cache. Et dans ce dernier, le fait que le loup commence à compter doucement, avant d'accélérer pour finir par manquer des nombres. Et je reconnais là dans l'innocence et la spontanéité de ces bambins allemands, le même esprit que chez les petits français.
Le rapprochement des nations européennes n'est pas une erreur, on partage une même culture, nous sommes destinés à cohabiter, à vivre ensemble. Et le reste suivra. Ce sera long, difficile, mais c'est inéluctable. Et je suis très heureux d'y contribuer, car ce n'est pas en élaborant des lois que les choses vont changer, mais bien en voyageant, en vivant à l'étranger.
Alors que je suis en pleine réflexion, un gamin s’approche et me pose une question, étonnamment incompréhensible:
-euuuh... Il y a encore une marge de progression.

lundi 12 mars 2012

Weekend à Berlin

4H25: der Wecker schrillt. Ich denke: später bitte... Und tatsächlich verschlafe ich, bis 5h20. Es ist nicht, als ob ich einem Bus um 4h45 nehmen müsste. Obwohl war das so. Katastrophe! Ich habe einen Termin mit einer Freundin in Berlin, aber es gibt telefonisch keine Möglichkeit einander kontaktieren. Dazu kann ich nicht es verpassen, weil ich sie nicht seit 3 Jahren gesehen hatte. In kurzer Zeit schaue ich den Zugplan, und dann nehme ich den ersten Zug zu Berlin, gerade zur rechten Zeit zu kommen. Ouf.

8h16, gare centrale de Berlin, bâtiment immense qui me donne un avant gout de l’architecture de la ville. Je rejoins mes amis à l’auberge, je dépose mon sac et c’est parti. On commence par non pas un mais deux muséums, Bode et Pergamon Museum, histoire de se donner une excuse pour se poser ensuite 2 heures sans rien faire. Les musées sont chers, (4€ au moins pour les étudiants), les écriteaux en allemand (soupir), mais le vestiaire est gratuit et on a eu droit au garde du corps qui nous a suivi de début à la fin ^^ Dans le premier principalement de l’art religieux, dans le second sur la civilisation assyrienne. Beaucoup pensé à ma cousine qui s’amuse dans ses études à déchiffrer ces suites de clous et bâtonnets. Bref, suite du programme on se pose porte de Brandebourg, puis balade jusqu’au Reichstag, Potsdamer Platz et enfin le très célèbre Check point Charlie.
Le lendemain, on attaque par un looongue balade au Shlosspark Charlottenburg, qualifié par mon amie de mini Versailles. Si on arrive encore à tenir debout, c’est malheureusement pour le musée de peinture Gemalde Galerie pour des peinture du XIIIème au XVIème, peu d’artistes allemands.
Je lâche ensuite mes amis qui rentrent en Pologne pour me précipiter dans un pub irlandais, où j’assiste à l’agonie de l’équipe de France. Et malgré la ferveur d’une trentaine de français, dans cette contrée étrangère unis par un même espoir et par de la bière, c’est la défaite.
Un peu désappointé en rentrant, je pense tout de même à la semaine prochaine: 3 jours en Italie. Et je souris…
Voici mon weekend en quelques images: 

Musée assyrien: un exemple d'aménagement de sa cuisine o_O



Quelqu'un qui s'ennuyait plus que moi au musée
Check point Charlie; un panneau qu'il fallait mieux respecter à l'époque
Je me suis même fait des copains