vendredi 23 mars 2012

Une journée à Görlitz

Seit Tage arbeiteten wir, mein Kollege Dr.Bürger und ich, über die Hochwasserschutz von ein Gebaüde in Ostritz, nicht weit weg von Görlitz. Es handelt sich um ein einem Stormerzeuger, bei Flusskatastrophe. Wann wir die ganze Möglichkeite betrachtet hatten, musste man die Kosten von jedes Lösung bestimmen. Dannach konnte man wählen. Die beste Lösung ist das Gebaüde zu erhöhen, auf Betonfundamente. Der folgende Schritt war dort zu gehen, um die Gesamtsituation zu betrachten.
Nous y voilà, enfin moins de temps à passer devant l'écran dans un bureau, et plus de temps sur le terrain. Le "supplément d'information" à recueillir sur un site, est du genre à nous amener à passer la journée dehors, à discuter du weekend, de la famille et du match du Bayern. On prend la route, en mode road trip avec mon collègue, 65 ans, une voiture dont l'autoradio ne peut lire que des cassettes et une heure de route au moins... Tout de suite ça refroidit un peu, mais je garde le sourire. D'ailleurs, il fait beau, c'est un signe. Une heure et des ronflements plus tard, on y est.
On a là une petite ville, 50000 habitants, mais qui semble figée depuis, vraiment longtemps. En effet, au fur et mesure qu'on se rapproche du centre-ville, on est de plus en plus frappé par l'aspect neuf des bâtisses, dont l'architecture nous rappelle cependant la renaissance. Il semble que rien ne l'ait touchée, au cours de ces dernières centaines d'années en tout cas. Mon guide m'apprend une chose étonnante: la ville est scindée en 2, par le fleuve, qui correspond aussi à la frontière polonaise o_O curieux tout de même, mais l'explication vient rapidement. Après la seconde guerre mondiale, les polonais ont exigé les territoires à l'est du fleuve. On prend tout de même le temps avant d'aller au rendez vous, de passer "en Pologne" et de déjeuner à l'aplomb de l'église, au niveau du fleuve. C'est magnifique.
On se rend ensuite sur le site, adjacent à une école maternelle. Je les plains d'avance, car ayant déterminé les besoins du chantiers, je sais qu'on y trouvera la bétonneuse, la grue, les 8x4... Et alors que mes collègues discutent du chantier (ou pas, de toute façon je ne comprend rien), je me mets à observer les enfants jouer. Ainsi je reconnais le un-deux-trois-soleil, et le cache-cache. Et dans ce dernier, le fait que le loup commence à compter doucement, avant d'accélérer pour finir par manquer des nombres. Et je reconnais là dans l'innocence et la spontanéité de ces bambins allemands, le même esprit que chez les petits français.
Le rapprochement des nations européennes n'est pas une erreur, on partage une même culture, nous sommes destinés à cohabiter, à vivre ensemble. Et le reste suivra. Ce sera long, difficile, mais c'est inéluctable. Et je suis très heureux d'y contribuer, car ce n'est pas en élaborant des lois que les choses vont changer, mais bien en voyageant, en vivant à l'étranger.
Alors que je suis en pleine réflexion, un gamin s’approche et me pose une question, étonnamment incompréhensible:
-euuuh... Il y a encore une marge de progression.

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